mardi 27 novembre 2012

Ne dites pas à ma mère que je suis voyante, elle me croit libraire à Vancouver

Auteur : Eileen Cook
Genre : Chick-Lit, Paranormal
Edition : J'ai Lu
Longueur : 344 pages
Format : Roman
Lien achat : Amazon


On dit souvent que l'amour rend aveugle. Pas dans le cas de Sophie Kintock, qui, après une rupture, se découvre un don de double vue jusque-là insoupçonné ! Quand Doug la quitte après six ans de vie commune, Sophie, libraire à Vancouver, est prête à tout pour le récupérer. C'est pourquoi, lorsqu'elle apprend que sa nouvelle petite amie, la pulpeuse Melanie, s'intéresse au paranormal, elle a une idée aussi folle que diabolique : proposer à sa rivale une fausse consultation de voyance destinée à faire rompre les tourtereaux. Mais rien ne va se passer comme prévu, car Sophie se retrouve vite dépassée par le succès inattendu de ses nouveaux talents... Eileen Cook signe une comédie désopilante portée par une héroïne au caractère bien trempé, maladroite et attachante à souhait.



Découvert par hasard, je me suis lancée dans la lecture plus intriguée par le côté 'vrai prophétie', plutôt que pour l'histoire d'amour perdu.
Si l'héroïne est certes très attachante, dans la lignée de Bridget Jones, elle n'a pas l'histoire qui va avec, d'ailleurs elle reprend le concept des Célibattantes pour elle. A bas le plagiat ! Au final, elle m'a donné une impression pathétique plus qu'autre chose.

Ce qui m'a le plus déçue, c'est que le côté voyance, mystère et ésotérique n'intervient que tard et n'existe pour ainsi dire pas. Sophie se joue médium, utilisant des trucs et astuces mais j'attendais le moment où l'illumination vient.... en vain.

Si la fin coule de source et est un peu tiré par les cheveux, l'atmosphère qu'elle nous laisse est agréable, un petit sourire aux lèvres et bien content d'en avoir fini avec tout ce fatras.

dimanche 25 novembre 2012

La Fierté

Auteur : Anne-Marie Sicotte
Genre : Historique, Biographie
Edition : VLB
Longueur : 880 pages
Format : Trilogie (Les Accoucheuses T.1)
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Faubourg Sainte-Anne, Montréal, 1845. En pleine nuit, une sage-femme et sa fille vont accompagner une femme dans sa délivrance. À seize ans, Flavie entreprend ainsi l'apprentissage du métier d'accoucheuse auprès de Léonie, sa mère, qui caresse d'audacieux projets : la fondation d'un refuge pour femmes enceintes démunies et celle d'une école de sages-femmes. À l'instar de Simon, le père de Flavie, la société de l'époque, placée sous le règne tyrannique de la pudeur, est rebutée par ces nouveautés. Les membres du clergé se méfient comme de la peste de l'esprit d'entreprise de Léonie et de ses collègues. De leur côté, les médecins engagent une lutte de pouvoir afin de ravir leur clientèle aux sages-femmes. Séparés par un large fossé, les univers masculin et féminin ne se rejoindront qu'au moyen de trop fragiles passerelles, celles du respect et de l'amour. D'une écriture vivante et colorée, ce roman évocateur excelle à recréer l'atmosphère des débuts de l'ère victorienne et à camper des personnages attachants. Les accoucheuses, un bonheur de lecture.


Commencé il y a quelques mois, j'ai eu bien du mal à me laisser embarquer dans l'histoire. Tout d'abord de par son genre qui ne m'est pas familier, ensuite à cause de son phrasé. Je ne sais pas si c'est parce que c'est écrit par une Canadienne, ou bien parce que ça se déroule à la fin du XIXème siècle, mais dans tous les cas, le français, les tournures de phrases et les expressions m'ont beaucoup perturbés.
Pourtant, le sujet avait de quoi m’intéresser, peut-être parce que je suis dans l'âge où tous les amis parlent d'avoir ou ont des enfants. Ou peut-être parce que fille de médecin, je suis curieuse d'en savoir plus sur les débuts de la profession. En tout cas, j'avais beaucoup apprécié l'idée d'Anne-Marie Sicotte et j'avais hâte de la lire.

Quand est-il du cœur du récit ? L'alternance de point de vue entre Flavie (la fille) et Léonie (la mère) m'a un peu perturbé, je n'étais pas toujours sur de savoir qui parlait. Tout comme certains passages mon semblait long pour rien, l'entrée surtout, avec tous ces protagonistes à mettre en place m'a perdue. La mère, la fille, le frère, la sœur, le père, le voisin, l'épicier, l'oncle paternel, le fils du meilleur ami du père, la mère de la mère de la patiente, le cousin de l'arrière oncle du père de la fille du conducteur de chariote ... Bref, quand on a pas l'habitude de se plonger dans ce genre d'histoire, il est très facile de s'y perdre et c'est bien dommage.
A vrai dire, une fois que l'étau se resserre sur la famille Montreuil uniquement et sur la Société Compatissante, l'intrigue démarre et m'a emballé. Mais bon, il faut avoir le courage de se taper les 12 premiers chapitres tout de même.
Axé sur un point de vue féminin, l'auteur a bien sur pensé à placer de fortes têtes dans son récit, nous distillant un propos très féministe, surtout vers le dernier quart de ce tome. Certes, il s'intègre bien dans l'histoire, mais j'ai trouvé que certains dialogue ne faisait pas vraiment avancer le schmilblick plus que cela.

Au final, malgré le démarrage lent, j'ai été conquis. Un livre mûrement réfléchi et bien travaillé qui peut nous en apprendre beaucoup.

lundi 19 novembre 2012

Pretties

Auteur : Scott Westerfeld
Genre : Dystopie, Jeune Adulte
Edition : Pocket
Longueur : 391 pages
Format : Tétralogie (Uglies T.2)
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Tally est enfin devenue une sublime Pretty. Elle a de grands yeux pailletés, un visage et un corps parfaits ; tout le monde l'apprécie, et son petit copain est craquant. Ses rêves les plus fous sont devenus réalités. Mais au cœur de cette vie de fête, de luxe high-tech et de liberté, perce un sentiment de malaise : quelque chose ne va pas, quelque chose d'important. Un jour, Tally reçoit un message, écrit de sa propre main lorsqu'elle était Ugly... A mesure qu'elle le lit, les souvenirs reviennent : sous la beauté parfaite et le bonheur absolu des Pretties se cache une effroyable vérité. Désormais pour Tally un choix cruel s'impose: oublier à tout prix cette vérité ou fuir la cité pour sauver sa peau.


Comme son nom l'indique, ce second tome se passe dans l'univers impitoyablement beau des Pretties  Chez eux pas de problème, aucune mauvaise expérience, la vie est un long fleuve tranquille ou le pire qui puisse arriver est qu'une confrérie ne veuille pas de nous. C'est d'ailleurs ce qui angoisse Tally lorsqu'on la retrouve. La Fumée est devenu un souvenir vague, qui ne la sert qu'à se faire mousser pour rejoindre le groupe des Crims, le groupe de Pretty qui continuent de faire des blagues. Mais bien sur, lors de la soirée qui verra tous ses espoirs comblés, Tally se fait happer par son passé et ne cherche alors plus qu'une chose devenir encore plus intense pour retrouver son esprit.


Ce second ouvrage reprend les bases installées dans le précédent, à savoir : une Tally innocente qui veut juste faire son bonhomme de chemin, une rencontre qui bouleverse son raisonnement et des Specials Circumtances toujours à l'affût qui la terrorisent.
On en découvre un peu plus sur la façon de pensée de cet univers, on explore de nouvelle frontière dans ce monde si bien ordonné. Malheureusement, la chute est très loin de me satisfaire.
Certes, c'est bien écrit, les intrigues sont bien dosées, mais le retournement final est, pour moi, un vrai pied de nez un peu facile.

jeudi 15 novembre 2012

Doctor Who : L'Horloge Nucléaire

Auteur : Oli Smith
Genre : Science-Fiction, Fantastique
Edition : Milady
Longueur : 288 pages
Format : Roman
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Colorado, 1981.
Perdu dans le désert, Appletown est un petit village où il fait bon vivre. Mais l’entrée en scène de deux étrangers va tout chambouler. Le premier est un savant fou, dont les mises en garde sont abrégées par sa mort soudaine. Le second est le Docteur. La mort tombe du ciel et le TARDIS s’en trouve endommagé.
Pris au piège, le Docteur se rend compte que le temps s’écoule pour lui à l’envers, tandis qu’Amy et Rory sont menacés dans un futur qui s’éloigne de plus en plus au fil des secondes. Le Seigneur du Temps doit percer les secrets d’Appletown avant qu’il soit trop tard…


Offert par une amie pour mon anniversaire, j'attendais ce genre d'occasion pour essayer les livres inspirés de ma série télé préférée avec impatience. Beaucoup d'attente donc, comment être sur que l'adaptation écrite va être aussi jouissive que l'image et le son ?
Résultat, c'est court, archi court, même pas deux heures de voyages en train. L'intrigue est bizarrement menée en plus, non pas dans le sens excentrique du Doctor, mais plutôt avec des piques d'indices mal agencé qui se tirent le chou. Bon, dans ce cas là il y a une raison et tout, de plus en y réfléchissant s'est vrai qu'autrement ça l'aurait pas fait, mais n'empêche ça manque de consistance.
Si j'ai été ravie de voir le Doctor mis en avant, j'ai trouvé dommage la façon dont sont traité Amy et Rory, presque jeté aux orties pendant une grande partie du bouquin selon mon impression.

Au final, l'expérience n'a pas fait mouche dans mon cœur, mais peut être que c'est cet auteur particulier qui n'a pas su gérer les folies du Seigneur du Temps. Toutefois, on peut applaudir la trouvaille pour son explication du continuum temps (vive les bouts de ficelles).

lundi 12 novembre 2012

Sortilèges

Auteur : Aprilynne Pike
Genre : Fantastique, Jeune Adulte
Edition : Ada éditions
Longueur : 460 pages
Format : Tétralogie (Laurel T.2)
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Bien que Laurel en soit venue à accepter sa véritable identité de fée, elle refuse de tourner le dos à sa vie d'humaine - et particulièrement à son petit ami David - pour retourner dans le monde des fées. Toutefois, lorsque Laurel est convoquée à Avalon, ses sentiments pour Tamani, le charismatique garde féérique, sont indéniables. Elle est forcée de faire un choix - et il pourrait lui briser le coeur.


Pour ce second tome, on en apprend plus sur Avalon en suivant Laurel de l'autre côté du portail. Ainsi on découvre avec elle quelques us et coutumes du pays des fées, codifié en caste et avec une vision très différente de la vie de famille. Ce second tome est plus dans l'approfondissement du monde construit par Aprilynne Pike
Malgré tout on retourne aussi dans le monde des humains, laissant le temps filer très vite face aux essais de Laurel pour savoir où est sa place.

La lecture se fait tout aussi facilement, on apprécie la vitesse de croisière qui nous permet de bien profiter de chaque instant sans s'appesantir pour autant. Certes l'intrigue des trolls arrivent tardivement, mais il y a tellement à voir à côté que ce n'est pas gênant.

En bref, un second tome qui ne décroit pas l'envie de lire cette série. Et qui donne encore envie d'en savoir plus.