lundi 30 septembre 2013

Conquise

Auteur : Ally Condie
Genre : Dystopie, Jeune Adulte
Edition : Gallimard
Longueur : 528 pages
Format : Trilogie (Promise T.3 Dernier Tome)
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Après avoir fuit la Société, franchi les canyons et enfin rejoint le Soulèvement, Cassia et Ky se sont à nouveau perdus l'un l'autre.
Cassia a été envoyée par le Soulèvement pour travailler comme employée de classement pour la Société. Sa mission consistera, le moment venu, à saboter le panel de couplage... Pendant ce temps Ky a été posté à l'extérieur des frontières où il pilote des dirigeables avec Indie. Xander, son Promis, vaccine des nouveaux-nés lors de leur cérémonie de bienvenue et s'apprête à jouer un rôle important dans la lutte pour l'éradication de l'épidémie qui ravagera bientôt la population et que la Société ne peut plus cacher... Pour Cassia, qui a tant lutter pour avoir le choix, les questions ultimes : Comment vivre après la Société ? Auprès de quel amour s'engager ? Trouveront-elles leurs réponses ?


Le premier tome ne m'avait pas emballé, le second m'avait déçue, mais vu que le troisième est le dernier, je me suis dit que je pouvais au moins me forcer un peu pour terminer cette trilogie.
Bonne nouvelle au départ de ce tome, le style ne me gonfle pas. La faute peut-être au changement de narrateur à chaque chapitre, ce qui avait déjà été fait dans le second volume et qui m'avait permis de plus adhérer à l'histoire. 
Pour le coup, l'intrigue est d'ailleurs bien plus active que passive. Adieu les réflexions qui tournent dans le vide et bonjour l'action, la mise en danger et les explications. Ce qui nous permet d'être un peu plus accroché à la lecture, tandis que l'on attend le moment où Xander, Cassia et Ky vont se retrouver en plus de savoir si leur monde va survivre.

En gros, le troisième tome est le plus intriguant mais il n'est pas pour autant passionnant, une conclusion qui vaut ce qu'elle vaut, pas étourdissante avec un effet de "ah ça se fini comme ça". Au moins je ne me serai pas ennuyée en le lisant, ce qui est déjà un bon point.

vendredi 27 septembre 2013

La Horde de Contrevent

Auteur : Alain Damasio
Genre : Fantastique, Aventure
Edition : Folio
Longueur : 736 pages
Format : Roman
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Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou.
Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme...


Conseillé à lire par ma grande sœur qui l'avait adoré, je me suis lancé dans la lecture contente d'avoir une nouvelle fantasy à me mettre sous l'œil. Lu il y a 2 ans je crois, il était temps que je m'en fasse un avis.
Si la succession de personnage fut dur à prendre en compte, chacun étant si différent de l'autre et heureusement que l'édition est livré avec un marque-age récapitulatif, l'intrigue et le monde de la Horde fut je crois encore plus dur à appréhender.

La faute peut-être à ma non-lecture intensive de ce genre que j'affectionne pourtant, mais je ne suis pas rentré dans l'histoire. Mauvaise fille que je suis, j'ai même cédé à la tentation de lire les 3 dernières pages au début de ma lecture pour me donner le courage d'avancer. Si le conte est pourtant très onirique, avec une morale et une philosophie distillé tout au long de ses pages, elles ne sont pas trop présente et nous laisse apprécier la dureté d'une vie de dur labeur dans un monde rempli d'espoir et d'attente.
En fait, ce livre est beau ma sœur avait raison sur ce point, mais il est également si dur qu'il m'a brusqué et je ne suis pas assez endurante pour le supporter. Je l'ai quand même terminé, mais je pense que je suis passé à côté de pas mal de subtilité.

Pour résumé, un très bon livre de fantasy et de philosophie, qui ne se lit pas à la légère tout comme on s'attaque au vent en étant plus que préparé à se faire emporter.

mercredi 25 septembre 2013

Doctor Who : Le Voleur de rêve

Auteur : Steve Lyons
Genre : Science-Fiction, Série Télé
Edition : Milady
Longueur : 288 pages
Format : Roman
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Dans un futur lointain, le Docteur, Rose et le capitaine Jack arrivent au beau milieu d’un monde où la fiction est prohibée. Même mentir et rêver sont désormais des crimes punis par la loi. Mais une chaîne de télévision clandestine appelle la population à l’insurrection…
Le Docteur souhaite évidemment apporter son soutien à ce soulèvement, jusqu’au moment où, confronté au personnel d’un asile psychiatrique et à un dément hanté par des monstres imaginaires, il devra bien admettre que tout rêve peut s’avérer dangereux.
Mais pas autant que la vérité elle-même…


Ah, quelle joie de se glisser dans une nouvelle aventure du Doctor, quel qu'il soit ! D'autant que se tome est le premier sorti officiellement en France, rien que pour ça il fallait que je le lise et je n'en suis pas déçu. Les réactions du Doctor sont toujours aussi fantastique, Rose est mutine comme jamais s'attirant des ennuis sans faire exprès et Jack reste Jack, l'américain qui réfléchit trop tard. Le truc le plus bizarre durant ma lecture fut ma réflexion qui tourner en rond : "je suis en train de lire une fiction qui parle d'un monde où je n'aurais pas le droit de lire de fiction". Cette idée fait vraiment froid dans le dos et les réactions de ces hommes et femmes très factuels sont trop vrai pour ma santé. Un véritablement frisson qui nous traverse en imaginant ce qu'ils peuvent ressentir à ne pas devoir rêver. Un cauchemar éveillé. Surtout quand les monstres prennent corps et nous perdent en même temps qu'ils se jouent de Rose par exemple.
Même en tant que lecteur, je n'ai pas toujours réussi à savoir si le personnage partait en délire fictionnel ou s'il voyait vraiment ce qu'on lisait. De quoi nous happer encore plus dans l'intrigue brillamment imaginé par Steve Lyons  Une chose est sur, j'aimerais bien que le monsieur nous offre d'autre aventure du Doctor aussi bonne.

Seul petit bémol, la fin est un peu trop hachée. Alors quo'n arrivait au moment d'apothéose, nous voilà projeté dans le futur pour voir les retomber, tandis que les dernières explications arrivent ensuite, dans une sorte de flash-back mal exprimé. Heureusement, la toute dernière page nous redonne du baume au cœur, bouclant la boucle entre fiction et "super-fiction".

samedi 21 septembre 2013

Le Prédateur de Rêves

Auteur : Sherrilyn Kenyon
Genre : Romance Paranormale, Mythologie
Edition : J'ai Lu
Longueur : 342 pages
Format : Saga (Cercles des Immortels T.17 Cycle Jaden)
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Depuis la nuit des temps, Cratus a combattu au nom des dieux qui l'avait engendré. Pour tous ceux qui éveillaient son courroux, il incarnait la mort jusqu'au jour où il a déposé les armes. Aujourd'hui, un ennemi est lâché sur Terre, avec pour champ de bataille les rêves des Humains. Il est seul capable de l'anéantir. Mais il jure ne jamais reprendre les armes... Seule Delphine Toussaint pourrait le convaincre. Chasseuse de Rêves vouée à protéger l'Humanité, il lui faut rallier Cratus à sa cause. Or, le temps est compté. Car d'ici peu notre monde ne sera plus.


Une fois de plus, prenez le résumé et jetez le aux orties. Il ne décrit absolument pas l'intrigue du tome. Ce petit "détail" mis à part, on rentre facilement dans l'histoire, retrouvant avec aise nos repères du monde créé par Sherrilyn Kenyon. Seul hic, l'histoire d'amour me parait bien fade. Les révélations sont courues d'avance (qui n'a pas deviné l'identité du bébé avant que Jaden en parle ? qui ?) et le hasard fait vraiment trop bien les choses ce qui nous donne pas envie d'y croire. Alors oui je sais, on va me dire que c'est un livre et donc c'est normal que se soit facile mais quand même, pour apprécier une histoire faut que j'y crois un tantinet moi.

Heureusement, l'intrigue politique, diplomatique et autre du genre traîtrise égaye vraiment le récit. Je me suis prise d’affection pour toutes les petites incursions entre les mondes. Une fois on voit la mythologie grecque, on passe faire coucou aux atlantes, puis retour à la source originelle ; y'a pas à dire un monde si complexe une fois bien décrit, c'est un plaisir de s'y plonger dedans. Au point que les pages défilent et on reste accroché aux lignes, incapable de s'arrêter avant de voir le point final.
D'ailleurs, il arrive un peu comme un cheveu sur la soupe ce point final. L'histoire d'amour de Delphine et Jéricho sur de bonnes rails, on dit que c'est fini alors que tous les problèmes sont encore là. De quoi donner du grain à moudre dans les prochains tomes heureusement !

Pour résumer, une romance pas très intéressante mais un fil rouge très prometteur.

Comment parler le dragonnais

Auteur : Cressida Cowell
Genre : Jeunesse, Aventure
Edition : Casterman
Longueur : 259 pages
Format : Série (Harold et les dragons T.3)
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Harold est désespéré. L'heure est grave : Krokmou a été capturé par les romains, le Nanodragon est sur le point d'être avalé tout rond et les Requins-Lombrics sont sur le sentier de la guerre.
Une fois de plus, l'avenir du monde viking repose entre les mains d'Harold, l'apprenti héros le moins doué de sa génération. Mais n'est-ce-pas lui qu'on appelle «celui qui murmure à l'oreille des dragons» ?


On repart dans les souvenirs d'Harold et on découvre avec lui un peu plus de son monde. Aujourd'hui l'île de Berk ne suffit plus à ses aventures et le voici qui nous entraîne sur les mers, à la rencontre des romains.
Harold se montre toujours aussi ingénieux face à ses pairs viking, les dit-viking toujours aussi bourrins et les romains c'est à se demander comment ils ont pu conquérir le pourtour méditerranéen.

Un troisième tome qui plaira encore une fois aux plus jeunes, qui se lit bien une fois grand mais qui n'a rien de transcendant. Une bonne histoire à partager tout de même.

mardi 17 septembre 2013

L'Amant Furieux

Auteur : J.R. Ward
Genre : Romance Paranormale, Fantastique
Edition : Milady
Longueur : 570 pages
Format : Série (Confrérie de la Dague Noire T.3)
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Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire.
Zadiste, ancien esclave de sang, est le plus effrayant des membres de la Confrérie. Réputé pour sa fureur intarissable, ce sauvage est craint des humains et des vampires. La terreur est sa seule compagne et la souffrance sa seule passion… jusqu’à ce qu’il tire une ravissante femelle des griffes des éradiqueurs. Tout pourrait changer, mais le guerrier est rattrapé par son passé et se sent glisser lentement vers la folie. Animé par un désir de vengeance, il fera tout pour protéger Bella de ses bourreaux et surtout… de lui-même.


Mine de rien, mise à part une tendance à mettre des {h} de partout dans les noms sans raison aucune, je commence à vachement bien apprécier cette série.
Alors oui, on suit l'idylle amoureux d'un couple vedette, mais contrairement aux autres séries du genre, on a droit à plusieurs point de vue et de fait, des intrigues plus longues de différents personnages sont aussi mis en avant. Ainsi, dans ce troisième tome, Bella et Zadiste/Fhurie sont en vedette, mais on entend également parler de John-Therreur, des déboires de Butch, sans compter O l'éradiqueur (qui m'énerve au possible personnellement) et on se pose des questions sur ce que sont les sympathes (moi en tout cas, je m'en pose pas mal). Pour en revenir à l'amour, je le pense pas souvent donc je précise, mais je trouve les sentiments et l'évolution de la relation du couple très juste ; d'habitude y'a toujours une chose qui me choque, mais pas là. Un bon point en plus pour cette série donc.

L'écriture est assez dense, mais tout à fait digeste. J'ai beaucoup accroché aux intrigues et me suis posée pas mal de question tout du long, me faisant parfois avoir dans de fausses théories. J.R Ward est déciment douée pour me piéger. En plus, elle ne laisse pas ses héros dans un monde de bisounours, se sont des guerriers, ils se battent et la mort est leur quotidien. Même si moralement c'est dur, je trouve également plus juste de montrer qu'ils ne sont pas à l'abri des coups durs, parce que souvent, en tant que héros même si la mort les suivent ils ne sont jamais vraiment touchés, donc un autre bon point (je dois être sado-maso en fait =0).


Bref vous l'aurez compris, j'ai beaucoup de chose à dire de ce tome, il m'a vraiment, vraiment plu. Donc si vous aimez la bit-lit et que vous savez pas quoi lire, lancez vous dans la Confrérie !

lundi 16 septembre 2013

Le Démon des Ténèbres

Auteur : Kresley Cole
Genre : Bit-Lit, Fantastique
Edition : J'ai Lu
Longueur : 440 pages
Format : Série (les Ombres de la Nuit T.8)
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Sur une île mystérieuse, les Humains détiennent captives toutes sortes de créatures, utilisées à des fins scientifiques. Carrow est l'une d'elles. Pour retrouver sa liberté, la sorcière accepte le marché que lui proposent ses bourreaux : partir à la recherche d’un être rare et d'une violence inouïe, mi démon, mi vampire… Malkom Slaine.


Que dire de ce tome ? Et bien qu'il fut bien agréable à lire tiens !

On retrouve la plume 
de Kresley Cole avec joie et on découvre un nouveau type de couple : sorcière/démon-vampire. Vive le métissage dans le Mythos. Si le caractère de Carrow me semble un peu tiré par les cheveux au vu de son passé (ouais mais bon, une captivité suivi d'une gamine sur les bras ça change une femme), Malkom est lui constant et c'est bien. Bon, il fait un peu trop parfait sur les bords (comme beaucoup d'homme dans cette série je trouve), mais sinon tout va bien.

L'intrigue est très simple et le livre se découpe en deux parties bien agencées. Aucunes ne débordent sur l'autre et la vitesse de croisière ne varie pas vraiment, nous offrant une jolie escalade de tension. Même si, à mon gout, la fin retombe un peu comme un soufflet ratée, heureusement que les toutes dernières pages nous amorcent une suite de fil rouge sensas.
Et oui, cette fameuse Ascension, qu'on attend depuis le premier tome ou presque, qui se fait désirer et qui est pour le coup la raison même de ce volume ! De manière détourné et humanisé, mais c'est bien elle la coupable. Je n'en dit pas plus pour cause de petit spoil, mais bon, elle me fait bisquer cette Ascension non de non.

Ah euh oui, en gros, c'était un bon tome, mais j'ai mis trpo de temps à faire son commentaire alors je m'emmêle les pinceaux. Courrez le lire vous, ô fans de la série (les autres, lisez les premiers tomes pour devenir fans :D)
Mémo perso : arrêter de faire des critiques quand mon esprit est fatigué, ça donne des trucs chelous.... Bonne nuit !

jeudi 12 septembre 2013

Liens de l'esprit

Auteur : Richelle Mead
Genre : Jeune Adulte, Romance
Edition : Castelmore
Longueur : 447 pages
Format : Saga (Vampire Academy T.5)
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Rose rentre de Sibérie, l’amertume au cœur.
C’est l’heure de la remise des diplômes à l’académie et une nouvelle vie attend Rose et Lissa. Pourtant...
Pourtant, Rose n’arrive pas à oublier l’homme qu’elle aime. Elle aurait dû trouver la force de tuer le monstre qu’il est devenu.
La prochaine fois qu’ils se rencontreront, il ne lui laissera pas le choix : il fera d’elle sa compagne d’immortalité, qu’elle le veuille ou non.


Une chose est sur, les intrigues avancent vite avec Richelle Mead.
On nous a à peine donné une possible solution pour le problème Strigoï que Rose prend les choses en main pour voir si ça fonctionne ou non, entraînant au passage tous ces amis. Dans ce rôle, le pauvre Eddie en prend une fois de plus pour son compte.
Dans ce tome on laisse l'école dernière une bonne fois pour toute. Voilà nos héroïnes toutes deux majeures avec les responsabilités qui vont avec et, c'est pas drôle du tout.

Arrivée à la moitié du récit, je me suis posé la question de savoir ce qui pourrait être raconté de plus au vu des événements passés. Mais en fait, les pistes sont légions et une tournure plus politique prend le pas sur la romance. Ah cette fameuse romance... Je sais que la plupart des gens sont des pro-Dimitri, mais pour ma part je veux que se soit Adrian qui gagne à la fin ! Il n'a que trop pris de coup pour moi.

Cet avis perso mis à part, la lecture s'est fait avec bien plus d'intérêt que pour le tome précédent. Rose et Lissa se déchaînent et j'aime les voir un peu plus actives. Le style est toujours agréable et donne envie de lire la suite. Le dernier tome ne risque pas de finir en beauté à mon sens mais promet de beaux retournements.

Une belle série en tout cas que les Vampires Academy en tout cas c'est sur.

mardi 10 septembre 2013

Le Trône de Feu

Auteur : Rick Riordan
Genre : Jeunesse, Fantastique
Edition : Albin Michel
Longueur : 448 pages
Format : Série (Kane Chronicles T.2)
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Les dieux de l'ancienne Egypte déferlent sur la Terre! Apophis, le serpent géant du chaos, va se réveiller et détruire l'univers.
Carter et Sadie Kane ont cinq jours pour sauver le monde! Ils doivent trouver le Livre de Ré.
Hélas, l'ouvrage du dieu du soleil est éparpillé aux quatre coins de la planète. Heureusement, Horus apparaît en rêve à Carter: une partie de l'artéfact est exposée au musée de Brooklyn pour quelques heures encore. Tout est paisible dans la galerie des antiquités égyptiennes quand Carter et Sadie y pénètrent par effraction. C'est la nuit, les dieux de pierre et les monstres sculptés semblent sommeiller pour l'éternité...


On repart à l'assaut des mystères de l'Egypte aux côtés des Kane pour notre plus grand bonheur. Sadie et Carter sont toujours aussi trublions et les ennuis leurs collent à la peau. J'ai eu la net impression que la sœur tiré un peu plus la couverture que son frère, la faute à son anniversaire, ou bien à ses lectures de parchemins... en tout cas, das mon esprit Sadie est plus là.

Néanmoins, on en apprend quand même sur Carter et sa façon de réagir à la perte de Zia. On découvre un nouveau dieu-ami avec Bès et on a même droit à un clin d'œil à coup d'éclair au dessus de Manhattan.... je me demande d'où cela vient.
L'intrigue et les revirements de situation sont très bien présentés, le style de Riordan est une fois de plus fluide et accrocheur. Si Carter et Sadie n'ont que 13 et 14 ans, ils me semblent quand même moins niais que Percy au même âge. Mais bon, c'est moche de comparer.

Encore une fois un très beau tome, qui donne envie de lire la suite et qui nous en apprend pas mal sur ces fichus dieux égyptiens. La mythologie grecque et latine vous avez perdues ? Attendez d'en savoir plus sur Atchoum, Baba et le dieu des crachats ! Vous n'allez pas être déçu.

dimanche 1 septembre 2013

Les Anges des Ténèbres

Auteur : Keri Arthur
Genre : Bit-Lit, Suspense
Edition : Milady
Longueur : 408 pages
Format : Série (Risa Jones T.1 suite de Riley Jenson)
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Mi-louve, mi-Aedh, Risa Jones peut voyager entre la vie et la mort et voir les Faucheurs, ces créatures surnaturelles qui guident les âmes des défunts dans l’au-delà. Mais une puissance maléfique dérobe les âmes, les empêchant pour toujours de renaître. Avec l’aide de sa tante, la dhampire Riley Jenson, et de Lucian – un Aedh ayant perdu ses ailes, mais pas son sex-appeal – Risa doit traquer cette créature au risque de voir l’Enfer se déchaîner sur Terre.


Risa Jones, dans le monde de Riley Jenson. Cette pauvre Riley en a tellement bavé que Keri Arthur a eu pitié d'elle et l'a laissé tranquille pour une retraite bien mérité.
Dans l'ensemble, la série est une vraie suite, on ne peut pas sauter dedans sans avoir lu les histoires de Riley, trop de personnage à connaître pour comprendre les différents tenants et aboutissants pour le néophyte.
J'ai retrouvé le monde, très sensuel, de l'australienne avec plaisir. Le style d'écriture est toujours autant addictif et les intrigues policières, aussi maigre mais bon, si on veut lire du policier, on lit du policier et non de la bit-lit. En tout cas, elle donne bien le change et nous permet de découvrir le petit monde autour de Risa. Brillante reconversion pour la petite fille devenue une femme, autant porté sur les joies du sexe que sa tante d'adoption, gène de loup oblige, mais qui en est moins assoiffé ce qui n'est pas un mal ! Le bestiaire s'étend et on découvre un nouveau monde et de nouveau méchant, de quoi nous tenir en haleine pendant quelques tomes.
Les retournements de situation ne sont pas catastrophique, on s'attend plus ou moins à la voir craquer très vite (à raison) et seule la fin nous bouleverse. De quoi implanter un peu de dureté dans le monde si rose (erm) de Risa.

En bref, à lire pour les fan de Riley et de son auteur sinon autant de pas trop si frotter, ça risque de mal passer.


A oui ! Mention spéciale à la couverture ! Risa Jones est blonde avec des yeux violets.... blonde.... avec des yeux violets.... la couverture... Je pense que vous avez compris le sous-entendu, même si l'atmosphère de la photo est la bonne, les personnages ne le sont pas du tout.