mercredi 25 septembre 2013

Doctor Who : Le Voleur de rêve

Auteur : Steve Lyons
Genre : Science-Fiction, Série Télé
Edition : Milady
Longueur : 288 pages
Format : Roman
Lien achat : Amazon


Dans un futur lointain, le Docteur, Rose et le capitaine Jack arrivent au beau milieu d’un monde où la fiction est prohibée. Même mentir et rêver sont désormais des crimes punis par la loi. Mais une chaîne de télévision clandestine appelle la population à l’insurrection…
Le Docteur souhaite évidemment apporter son soutien à ce soulèvement, jusqu’au moment où, confronté au personnel d’un asile psychiatrique et à un dément hanté par des monstres imaginaires, il devra bien admettre que tout rêve peut s’avérer dangereux.
Mais pas autant que la vérité elle-même…


Ah, quelle joie de se glisser dans une nouvelle aventure du Doctor, quel qu'il soit ! D'autant que se tome est le premier sorti officiellement en France, rien que pour ça il fallait que je le lise et je n'en suis pas déçu. Les réactions du Doctor sont toujours aussi fantastique, Rose est mutine comme jamais s'attirant des ennuis sans faire exprès et Jack reste Jack, l'américain qui réfléchit trop tard. Le truc le plus bizarre durant ma lecture fut ma réflexion qui tourner en rond : "je suis en train de lire une fiction qui parle d'un monde où je n'aurais pas le droit de lire de fiction". Cette idée fait vraiment froid dans le dos et les réactions de ces hommes et femmes très factuels sont trop vrai pour ma santé. Un véritablement frisson qui nous traverse en imaginant ce qu'ils peuvent ressentir à ne pas devoir rêver. Un cauchemar éveillé. Surtout quand les monstres prennent corps et nous perdent en même temps qu'ils se jouent de Rose par exemple.
Même en tant que lecteur, je n'ai pas toujours réussi à savoir si le personnage partait en délire fictionnel ou s'il voyait vraiment ce qu'on lisait. De quoi nous happer encore plus dans l'intrigue brillamment imaginé par Steve Lyons  Une chose est sur, j'aimerais bien que le monsieur nous offre d'autre aventure du Doctor aussi bonne.

Seul petit bémol, la fin est un peu trop hachée. Alors quo'n arrivait au moment d'apothéose, nous voilà projeté dans le futur pour voir les retomber, tandis que les dernières explications arrivent ensuite, dans une sorte de flash-back mal exprimé. Heureusement, la toute dernière page nous redonne du baume au cœur, bouclant la boucle entre fiction et "super-fiction".

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