Pamphlet contre un vampire

Auteur : Sophie Jomain
Genre : Chick-lit, Urban Fantasy
Edition : Rebelle
Longueur : 362 pages
Format : Apparemment Série (Vampires T.1)
Lien achat : Amazon

S’il y a bien un truc qui m’agace, ce sont les romans à l’eau de rose sauce vampire. Mais qu’ont-elles, à la fin, ces amoureuses de Dracula d’opérette ? Ça ne tourne vraiment pas rond chez elles et ça commence à bien faire ; il est grand temps de rétablir la vérité : les vampires n’existent pas. Comment ça, « et s’ils existent ? » ? Eh bien, s’ils existent, je vais m’occuper de leur refaire le portrait, ça changera ! Je vais jeter sur mon blog un pamphlet ; un pamphlet contre les vampires. Et si, par le plus grand des hasards, un certain Hugo Rivoire – un garçon aussi mignon qu’effrayant – décide de me faire fermer mon clapet, il trouvera à qui parler ! Parfaitement ! Sauf que mon petit doigt me dit que je risque de le regretter…

Vous aimez les histoires de vampires ? Vous connaissez Twilight mais bon, c'est vraiment une lecture trop cucul pour vous (même si vous avez lu est apprécié mais le l'avouerez jamais) ? Une grosse touche d'humour vous plait ? Alors, normalement, Pamphlet contre un vampire devrait vous divertir.

A la sortie de ma lecture, je vois vraiment ce titre comme une fanfiction "réaliste" de Twilight et autre lecture du genre, tout y est dans la gentille satire qui fini par être proche de la vérité. L'héroïne commence par se moquer allègrement des personnes qui croient aux vampires, pour au final tomber en plein milieu de ce genre d'histoire. Le ton est léger, les situations prêtent à sourire et le caractère de Satine reste entier. Et ça, c'est vraiment bien. Bien souvent dans ce genre de live à tendance, fausse-romance-totalement-romance-mais-avec-un-personnage-principale-au-caractère-fougueux-et-entier, la fille une fois tombée amoureuse devient un mouchoir froissé qui ne vit que pour plaire à son cher et tendre beau gosse ténébreux, oubliant totalement qu'à la base elle pense, réfléchit et sait vivre sans lui. Ici, heureusement, la demoiselle conserve sa grande gueule, sa psyché et ses priorités, même si ces dernières peuvent changer.
Alors oui, les clichés sur les vampires sont bien présent et j'avoue, j'aurais bien voulu que l'auteur sorte des sentiers battus. Seulement, comment casser le mythe si on ne part pas du mythe ? Ben on peut pas alors on reste dans ce que tout le monde connait, point. Cela pourra autant dégoûter que faire apprécier le volume, chacun étant libre de ses goûts bien entendu. Sachez juste que pour ma part, j'aurais bien voulu un peu plus de liberté parce que encore et toujours parler de Stocker c'est barbant.

Pour parler de totalement autre chose, vous remarquerez que dans le *format* du livre, j'ai noté "apparemment série". En effet, il est noté dans la plupart des sites de ventes de livres que ce tome est le premier d'une série sobrement intitulé "Vampires", le souci étant que la fin est une fin fermée et que pour le coup, sur le blog de l'auteur rien ne laisse croire que second tome il y aura alors... on verra bien.

Pour conclure ma critique, voici un livre de vampire qui fait sourire, bien ancré dans le parler de la France d'aujourd'hui, ce qui manque trop souvent aux traductions anglo-saxonnes et qui se lit très bien.