lundi 26 octobre 2015

Le Roi Fantôme

Auteur : Heather Killough-Walden
Genre : Urban Fantasy, Romance Paranormale
Edition : AdA
Longueur : 298 pages
Format : Série (Les Rois T.2)
Lien achat : Amazon


Siobhan Ashdown était née de la magie; cette dernière imprégnait son sang à la manière d’un fantôme, impur, sombre et imprévisible. Elle est une femme-sorcier et le pouvoir qu’elle possède en elle ne ressemble en rien à celui des sorciers qui l’ont précédée. Ce n’est donc pas étonnant que le plus puissant des démons s’alimentant à même la magie des sorciers reconnaisse l’énorme potentiel qu’elle représente et décide également qu’il la possédera à n’importe quel prix. Même si cela signifie qu’il devra entrer en guerre contre le monde surnaturel en entier.
Thanatos règne sur le Purgatoire en sa qualité de roi des fantômes depuis la nuit des temps. Souverain d’un vaste plan de solitude, c’est un esprit libre, un cavalier solitaire sur son cheval de fer, un homme tatoué de vent, de poussière et de frontières inexistantes.
Puis, un matin, il se retourne pour se retrouver face à face avec Siobhan Ashdown, une femme aux cheveux aussi roux et sauvages que son âme, les yeux comme de l’or fondu et l’esprit aussi insaisissable que le sien. Le temps s’arrête, le monde bascule et le fait qu’elle lui lance aussitôt une attaque n’a que très peu d’effet dissuasif face à ses convictions romantiques - ni face à son désir d’enfoncer ses canines dans son cou.


Je vous l'avoue, j'étais malade et j'avais envie d'une lecture très simple, sans réflexion aucune. De souvenir, le tome 1 m'avait laissé un goût de grosse ficelle, mais j'ai essayé quand même, ce qui ne fut pas si mal.

Dans cette suite, on met un peu de côté le Roi Vampire, chef ultime des ventes phares du genre en ce moment, pour venir se concentrer sur une note un peu plus fraîche avec les fantômes. L'imagination de l'auteur au sujet de la mort est assez bien vu, sans être totalement originale, elle nous laisse une impression de bonne idée tout de même. A cela s'ajoute une histoire d'amour qui arrive sur le tard, dans le sens où les personnages passent plus de temps à essayer de régler leurs soucis avant de se concentrer sur leur libido, et vous obtenez une intrigue presque intéressante. Oui mais justement, quand le moment fatidique où la relation de couple vient sur le devant de la scène arrive, tout par aux orties et l'histoire devient stupide et je dirais même honteuse au possible comme sa grande sœur. Une fois de plus, en deux jours c'est torché, ils savent qu'ils seront toujours aussi amoureux pour les siècles d'éternité qu'ils passeront ensemble, juste après avoir joué une partie de sexe passionnel et bestial. Y'a pas à dire, une fois de plus il est clair qu'un danger de mort certain, ça aide à tisser des liens. Si lors du tome 1, le syndrome de Stockholm était à mettre au rang des accusés, ici on comptera plus sur le côté homme des cavernes : je te tire de force jusque chez moi et te fais ensuite courir comme une proie. Non, ce n'est pas tant néandertalien que chat jouant avec une souris en fait...
Bref, plus j'y pense et plus j'en aurais à dire dans le négatif en fait. Trop de personnage exagéré, Lalura en est un exemple avec des incursions inutiles d’exhibition gratuite de son pouvoir, pour pas grand chose ; trop d'inégalité entre les différentes parties avec un début lent et immersif, jusqu'à une fin rapide et assez lourde et ainsi de suite.

Est ce que je lirai la suite, si on me le tend, je le prendrais surement. Après tout, l'hiver commence et je m’enrhume facilement alors me faut bien de quoi m'occuper.

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