jeudi 11 août 2016

Ici et Maintenant

Auteur : Ann Brashares
Genre : Jeunesse, Dystopie
Edition : Gallimard
Longueur : 288 pages
Format : Roman
Lien achat : Amazon


Prenna, dix-sept ans, a immigré à New-York avec sa mère. Elle ne vient pas d'un autre pays, mais d'une autre époque. Un futur, ravagé par une pandémie, où la vie est devenue impossible. Désormais, Prenna doit se fondre dans la société en suivant des règles strictes. Mais tout bascule lorsqu'elle tombe amoureuse d'Ethan...


Voilà un livre qui part d'un postulat que j’affectionne, le Voyage dans le Temps. Ici c'est toute une communauté qui s'est déplacée d'un futur en difficulté pour survivre dans notre présent.

Si sur le principe, j'aime ce genre d'histoire, là il y a un petit quelque chose qui m'empêche de vraiment accroché totalement.
Tout est assez juste pourtant, une jeune fille un peu rebelle, une secte étroite et omniprésente dans la vie de la demoiselle. Un garçon qui donne des papillons dans le ventre... mais l'histoire du temps dans tout cela ? Et bien, nous avons droit à des propos écologique, alarmiste et à une vraie chasse aux moustiques mais le principe du temps sert plus à poser des limites qu'à créer des opportunités. Pourtant cela a un vrai sens, et traiter la chose autrement n'aurait eu aucun intérêt supplémentaire.

Alors pourquoi cette déception en refermant le livre ? J'arrive à voir ses qualités, un bon multivers des futurs, une logique sure concernant les règles du continuum-espace temps, des caractères de personnages avec plus d'un niveau de profondeurs (mais faut pas pousser non plus, deux suffisent amplement n'est ce pas) et une fin qui, certes n'est pas ce que pourrait vouloir Disney, mais qui est une suite totalement logique du reste. Alors je repose la question, pourquoi ?
Parce que justement, le goût final est amer. On nous donne une conclusion avant de repartir sur un nouvel élan à propos de la vie qui continue que je trouve inutile. On nous fait reculer pour mieux sauter la falaise abrupte du point final et c'est dommage. En fait, les trois dernières pages nous assomment et malheureusement, c'est ce qui me reste en tête, plombant tout le reste.

Encore une fois, je constate qu'une fin est vraiment l’élément le plus important d'une bonne histoire.

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